Face aux défis posés par l’augmentation des flux migratoires dans les localités de Bouko, Timalah, Notadouo et Panzarani (Bouna), l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) a organisé un atelier de renforcement des capacités. Du 19 au 20 novembre 2024, demandeurs d’asile, migrants et communautés hôtes ont été formés à la gestion des déchets et à l’amélioration de l’hygiène pour prévenir les tensions sociales. Cette initiative, soutenue par le PRM, vise à renforcer la cohésion sociale et à promouvoir un cadre de vie sain et harmonieux.
Comment l’atelier de renforcement des capacités de l’OIM favorise la cohésion sociale
La gestion des ordures générées par des populations en croissance constitue un défi important dans ces localités. Selon M. Dakahimon Médard, représentant de l’OIM basé à Bouna,
La cohabitation entre des individus de cultures différentes peut être difficile, surtout lorsque des problèmes environnementaux viennent aggraver la situation. Notre rôle est d’agir pour prévenir les conflits et préserver la paix sociale.
Dakahimon Médard
L’atelier s’inscrit donc dans une dynamique de prévention des querelles liées à l’insalubrité. Les participants ont reçu des formations sur la gestion de l’eau à domicile pour garantir un accès à l’eau potable, ainsi que sur les risques sanitaires liés à l’insalubrité. Ces connaissances leur permettront de réduire les maladies hydriques et d’améliorer leur qualité de vie.
Des comités impliqués pour des actions concrètes
Lors des travaux en plénière, les participants ont élaboré des plans d’action adaptés aux besoins spécifiques de leurs communautés. Ces plans incluent des stratégies de sensibilisation pour mieux informer les membres des différentes populations sur les bonnes pratiques d’assainissement.
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Pour garantir une application effective des connaissances acquises, l’OIM a également doté chaque comité d’équipements d’assainissement, notamment des kits de gestion des déchets. Cette démarche illustre la volonté de l’organisation de traduire les engagements en actions concrètes.
Cohabitation harmonieuse : les enseignements de l’atelier de renforcement des capacités de l’OIM.
Au-delà de l’aspect technique, l’atelier a été une plateforme d’échanges entre demandeurs d’asile, migrants et communautés locales. Ces échanges ont permis de nouer des relations en vue d’une meilleure collaboration. « Il est important que les acteurs locaux, y compris les autorités, unissent leurs efforts pour que l’impact de cet atelier soit durable », a déclaré le représentant local de l’OIM.
Un modèle pour d’autres régions
Ce projet, qui combine sensibilisation, formation et dotation en matériel, constitue un exemple à suivre pour d’autres régions confrontées à des défis similaires. Il démontre que la gestion de problèmes environnementaux peut devenir un levier pour améliorer les relations sociales.
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En effet, en apportant des solutions concrètes à des problématiques communes, l’OIM favorise non seulement un meilleur cadre de vie, mais aussi une cohabitation harmonieuse entre des communautés parfois divisées par des différences culturelles.
Atelier de renforcement des capacités de l’OIM pour un avenir durable
Grâce à cet atelier, les habitants de Bouko, Timalah, Notadouo et Panzarani disposent désormais des outils nécessaires pour faire face à leurs défis environnementaux. En renforçant les capacités locales, l’OIM contribue à créer un environnement propice à la paix et au développement durable.
Cette initiative rappelle que des actions locales, lorsqu’elles sont bien coordonnées, peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie et les relations sociales. Elle ouvre également la voie à une réflexion plus large sur les solutions à adopter pour gérer l’accueil des populations vulnérables tout en préservant l’équilibre des communautés d’accueil.
As-Sobour