Abidjan, le 25 novembre 2024 – La 12ᵉ édition de la CGECI Academy, grand forum économique organisé par la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, a été inaugurée ce lundi au Sofitel Hôtel Ivoire. Placée sous le thème « Quelle industrie des services pour stimuler la performance des économies africaines ? », cette rencontre de haut niveau met en lumière l’importance stratégique de l’industrie des services dans la transformation économique du continent.
Comment la 12ᵉ édition de la CGECI Academy met l’industrie des services au cœur de la croissance africaine
S’exprimant au nom du Président de la République, Alassane Ouattara, le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné a souligné l’urgence de moderniser les infrastructures, d’améliorer l’accès aux financements innovants et de développer une main-d’œuvre hautement qualifiée. Ces priorités, a-t-il indiqué, visent à accroître la productivité et à accélérer la diversification des économies africaines, particulièrement celles dépendantes des matières premières.
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Selon le Vice-Président, les services à forte valeur ajoutée, tels que les services financiers, les technologies de l’information et de la communication, ainsi que le tourisme, représentent des secteurs clés pour renforcer le Produit Intérieur Brut (PIB) des pays africains. Il a notamment cité l’exemple de la Côte d’Ivoire, deuxième économie d’Afrique de l’Ouest, où l’essor des services numériques contribue directement à la compétitivité nationale.
Une vision partagée par les leaders internationaux
Invitée d’honneur de cette édition, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), a appuyé cette vision en insistant sur la nécessité de faciliter l’implantation des services en Afrique. Selon elle, ce secteur offre une opportunité unique de croissance durable et d’inclusion économique sur le continent.
Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a pour sa part mis en avant le rôle croissant des infrastructures numériques dans l’administration et l’économie ivoiriennes. Il a également lancé un appel vibrant aux investisseurs internationaux pour qu’ils s’engagent davantage dans le développement de l’industrie des services en Afrique.
12ᵉ édition de la CGECI Academy : focus sur les partenariats pour une économie africaine durable
Cette édition 2024 de la CGECI Academy met également à l’honneur deux pays exemplaires dans le domaine des services : l’Île Maurice et Singapour. Ces deux économies ont démontré comment un investissement ciblé dans les services peut catalyser une croissance rapide et inclusive. Lors des panels, des experts des deux nations ont partagé leurs expériences en matière de digitalisation, de gouvernance et de promotion de l’entrepreneuriat.
Un programme riche en opportunités
Au-delà des discours, la CGECI Academy se veut un carrefour d’opportunités concrètes. Les rencontres B to B, les stands d’exposition, ainsi que les ateliers thématiques permettent aux acteurs du secteur privé africain de tisser des partenariats et de découvrir les innovations susceptibles de transformer leurs industries.
Pourquoi la 12ᵉ édition de la CGECI Academy est un événement incontournable pour les acteurs économiques africains
Le président de la CGECI, Ahmed Cissé, a insisté sur la responsabilité du secteur privé ivoirien et international dans cette dynamique.
Investir dans l’industrie des services, c’est investir dans l’avenir de l’Afrique.
Le président de la CGECI, Ahmed Cissé
Les participants ont unanimement convenu que la coopération entre gouvernements, entreprises privées et institutions internationales est essentielle pour relever les défis du secteur.
En mettant en lumière l’industrie des services, la CGECI Academy 2024 souligne un fait essentiel : la transformation structurelle des économies africaines passe par la diversification et le renforcement des secteurs non traditionnels. À travers ses nombreuses initiatives et partenariats, cet événement illustre la volonté de la Côte d’Ivoire et de ses partenaires d’être des catalyseurs de cette transformation.
Jean Michel