La restauration de l’ordre urbain à Abidjan s’impose comme une priorité pour protéger les populations et moderniser la ville. Lors d’une conférence de presse tenue le 16 janvier 2025, Cissé Ibrahima Bacongo, ministre-gouverneur a mis en lumière les actions menées en 2024 pour rétablir l’ordre urbain, affirmant que « la préservation des vies humaines et la sécurité des populations » demeurent au cœur de cette initiative.

Comment la restauration de l’ordre urbain à Abidjan améliore la sécurité des populations ?
Au cours de l’année écoulée, 20 sites prioritaires sur les 176 recensés ont été traités avec urgence. Ces interventions ont concerné des zones à haut risque telles que Boribana, Banco 2, et les emprises des hautes tensions. Ces sites, souvent encombrés par des installations illégales ou exposés à des dangers sécuritaires, ont bénéficié de travaux de dégagement et d’assainissement.
Centre Technique National de Football (CTNF): un projet d’avenir pour le football ivoirien
Malgré certaines critiques pointant un manque de communication, Cissé Ibrahima Bacongo a insisté sur les efforts de sensibilisation et les délais de préavis respectés avant toute action de restauration de l’ordre urbain à Abidjan. Selon lui, ces mesures visent avant tout à éviter les drames humains, en particulier dans les zones sujettes aux inondations, comme GESCO et Williamsville, où des habitations illégales obstruaient les canaux d’évacuation.
Des résultats concrets et une vision à long terme
Le ministre-gouverneur s’est félicité des progrès réalisés, citant notamment :
- L’aménagement de la baie du Banco, transformée en un espace de détente et d’activités touristiques.
- Le transfert du parc à bétail de Port-Bouët à Anyama, pour améliorer les conditions sanitaires et réduire les nuisances.
- L’assainissement de la grande Mosquée Salam à Adjamé, symbole de respect pour les lieux de culte.
- La suppression des pousse-pousse, sources de désordre dans les zones urbaines.
Ces initiatives de restauration de l’ordre urbain à Abidjan s’accompagnent d’un volet social et économique, avec la remise du Prix Alassane Ouattara du Jeune Entrepreneur Émergent en décembre 2024, visant à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat local.
Restauration de l’ordre urbain à Abidjan 2025 : des défis majeurs en perspective
Pour l’année en cours, les priorités s’étendent au transport et à la gestion des déchets ménagers. Afin de décongestionner le trafic et réduire les actes d’incivisme, la création de gares multimodales est envisagée. Cette mesure cible en particulier les chauffeurs de gbakas et woro-woro, souvent accusés d’indiscipline sur les routes.
Parallèlement, l’embellissement des espaces publics reste une priorité, tout comme la mise en œuvre de nouvelles actions sociales et culturelles pour renforcer le vivre-ensemble.
Maroc: la sécheresse historique fait flamber les prix de l’huile d’olive
Un bilan salué malgré les défis
Bien que les critiques subsistent, notamment sur la manière dont certaines actions sont perçues, la majorité des habitants reconnaissent les avancées significatives réalisées en matière de sécurité et d’esthétique urbaine. Des citoyens de Boribana et d’Adjamé témoignent de l’impact positif de ces mesures de restauration de l’ordre urbain à Abidjan sur leur qualité de vie, soulignant une meilleure accessibilité et une réduction des risques sanitaires.
Je voudrais rassurer l’opinion publique qu’à l’occasion de toutes nos actions, notre seule préoccupation, pour ne pas dire notre obsession, a été la préservation des vies humaines, la sécurité des populations bien avant même la salubrité
Cissé Ibrahima Bacongo
Restauration de l’ordre urbain à Abidjan pour se tourner vers l’avenir
Sous la direction de Cissé Ibrahima Bacongo, la restauration de l’ordre urbain à Abidjan se révèle être une démarche essentielle pour protéger les populations et moderniser la ville. Avec une approche mêlant rigueur, communication et objectifs clairs, le district autonome d’Abidjan continue de poser les bases d’un développement durable et harmonieux.
Les défis restent nombreux, mais l’engagement des autorités et les premiers résultats laissent entrevoir un avenir prometteur pour la capitale économique ivoirienne.
Jacques Anderson